Les origines L James Gibson
Au commencement
Les
premiers mots de la Bible ne parlent pas de ces enseignements parce
que ceux-ci, et les vérités qui leur sont associées,
nont pas de sens sans ces premiers mots : « Au commencement
Dieu créa le ciel et la terre. » La
création est, dans les Écritures, une vérité
fondamentale. Tous les autres enseignements bibliques lincarnation,
la croix, le retour de Jésus etc. se fondent sur cette
vérité: le monde a été créé
par le Seigneur. Cest
la raison pour laquelle la création est mentionnée non
seulement dans les premières pages de la Bible, mais aussi dans
les cinq premiers livres, rédigés par Moïse, dans
les livres des prophètes, les psaumes, les évangiles,
les épîtres, les Actes et lApocalypse. Dans tous
les cas, pratiquement, le contexte théologique exige quon
laborde de manière littérale. Par
exemple, Paul écrit : « Pourtant la mort a régné
depuis Adam jusquà Moïse. même sur ceux qui
navaient pas péché par une transgression semblable
à celle dAdam, lequel est la figure de celui qui allait
venir. » (Rm 5.14) Non seulement Paul établit un
lien entre Adam et Jésus en tant que personnages à prendre
au sens littéral, mais daprès le contexte de Rm
5, il relie ce lien au plan du salut, doctrine essentielle que nous
abordons également de la façon la plus littérale
qui soit : nous sommes des êtres déchus qui ont le choix
entre la destruction éternelle ou la vie éternelle. Jésus
lui-même cite Gn 1 et 2: « Navez-vous pas lu
que le Créateur, dès le commencement, les fit homme et
femme et quil dit: Cest pourquoi lhomme quittera son
père et sa mère et s'attachera à sa femme, et les
deux seront une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule
chair. » (Mt 19.4-6) Si Jésus prend au sens littéral
le récit de la création, il serait insensé de ne
pas en faire autant! Notre
nom adventistes du septième jour témoigne
clairement dune création en six jours. Si une petite minorité
dentre nous souhaite introduire la théorie de lévolution
dans notre théologie, en tant quadventistes du septième
jour, nous savons que cest là chose impossible, car ce
serait détruire tout notre système de croyance. Il ne
peut exister de « Darwinien du septième jour »! Cest
pourquoi, dans les leçons de ce trimestre, nous examinerons la
doctrine de la création telle quelle est décrite
dan Gn 1 et 2 et nous en explorerons les implications pour certaines
de nos croyances quant à la moralité, au péché,
au mariage, à la gestion, etc. Tout en partant du principe que
le récit de la création est littéral, nous montrerons
dans le questionnaire, de façon répétée,
que cest bien ainsi quil faut le prendre, car sinon un grand
nombre de nos enseignements fondamentaux deviendraient caducs. Voyez,
par exemple, lÉvangile. Selon le modèle évolutionniste,
le Seigneur se serait incarné sous la forme dun singe évolué,
apparu à la fin de lun des vicieux et douloureux cycles
meurtriers de la sélection naturelle, dans le but dabolir
la mort, « le dernier ennemi » (1 Cc 15.26). Mais
comment la mort pourrait- elle être « lennemi »
si cest par ce moyen que Dieu a créé lêtre
humain Le Seigneur aurait été obligé davoir
recours à la mort de nombreux homo erectus, homo heidelbagensis
et homo neanderihalensis pour en obtenir finalement un qui soit
à son image (homo sapiens) ! Si la théorie de lévolution
était vraie, Jésus serait venu sauver lhumanité
de la même façon que Dieu laurait conçue au
départ. On
voit ici quen mélangeant des vérités bibliques
avec des points de vue non bibliques, on en arrive à une logique
absurde dont devrait se méfier lhonnête chercheur
de vérité. Au cours de létude de ce trimestre,
nous verrons aussi pourquoi une création littérale en
six jours est essentielle et pour quelles raisons faire un compromis
au sujet de la création revient à faire un compromis avec
tout ce qui fait notre identité. L. James Gibson est directeur du Geoscience Research Institute (www.grisda.org) à Loma Linda, Californie. Il a rédigé de nombreux articles sur les relations entre la création et la science.
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