La mort ne lui était pas étrangère. Elle avait vu son mari mourir. Et voilà qu'impuissante, elle voyait tout disparaître autour d'elle. L'herbe se desséchait, les feuilles tombaient des arbres, les vaches n'étaient plus que des squelettes décharnés et les chèvres chevrotaient lamentablement. Chaque jour, elle examinait le ciel, espérant contre toute attente y voir des nuages et de la pluie. Elle avait rationné la farine et l'huile, essayant d'en garder jusqu'à la fin de la sécheresse. Elle coupait en parts inégales la petite miche plate quotidienne. Son fils avait besoin de toute la nourriture qu'elle pouvait lui donner. Elle souffrait de le voir si maigre et sans énergie. Mais il semblait que c'était en vain qu'elle se sacrifiait, car ils allaient bientôt mourir d'inanition. Il ne restait assez de farine que pour un dernier repas. Prenant son fils par la main, la veuve a quitté la ville poussiéreuse de Sarepta pour aller ramasser du bois afin de cuire leur dernier repas. C'est alors que cette femme inconnue fait son entrée dans le récit biblique et l'histoire sacrée, nous enseignant des leçons à appliquer dans notre vie, plus de deux mille ans plus tard. Nous voyons se jouer en miniature, cette semaine, le grand conflit cosmique entre Dieu et Satan dans la vie d'une veuve inconnue qui, en faisant le choix de Dieu, a entrepris, pas à pas, le voyage de la foi.

" Etudiez cette leçon pour le sabbat 11 décembre."