Octobre — Novembre — Décembre 2012

Croître en Christ

Kwabena Donkor

1.
29 septembre—5 octobre
2.
6 — 12 octobre
3.
13— 19 octobre
4.
20— 26 octobre
5.
27 octobre - 2 novembre
6.
3 — 9 novembre

7.

10— 16 novembre
8.
17—23 novembre
9.
24—30 novembre

10.

1 — 7 décembre
11.
8— 14 décembre
12.
15- 21 décembre
13.
21-28 décembre



Introduction

Nos Croyances fondamentales

Tout le monde croit en quelque chose. Même ceux qui prétendent ne croire en rien, ou en rien d’absolu, croient néanmoins en quelque chose (dans ce cas, ils croient à un relativisme qui leur est propre). Les croyances sont importantes parce qu’elles influencent beaucoup la façon dont on vit. Pour certains chrétiens, le sentiment d’appartenance à une communauté est plus important que la croyance, ou le comportement. Une communauté, cependant, doit être fondée sur des croyances, des préoccupations et des objectifs communs.

Ce qui maintient notre cohésion en tant que communauté, nous les adventistes du septième jour, issus de pratiquement tous les peuples de la terre, ce sont nos « croyances fondamentales », au nombre de vingt-huit. Elles sont essentielles à la croissance en Christ et nécessaires pour vivre en communauté de foi dans la perspective de L’éternité.

Certains affirment que c’est l’amour du Christ et non la doctrine qui compte je plus. Même si c’est là une opinion apparemment valable, la Bible ne dissocie jamais l’amour du Christ de l’amour de la vérité. Elle nous dit que c’est « en disant la vérité, dans l’amour » que nous croitrons en Christ (Ep 4.15, 16) Connaitre la doctrine, ce n’est pas accumuler des savoirs, mais le fait de connaitre la doctrine suscite notre amour pour Dieu (2 Jn 1.6-10). De plus, la Bible se préoccupe de ce qu’est une « saine doctrine », parce qu’entre autres choses, celle-ci influe sur la vie morale (1 Tm 1.9, 10; Té 2.1-5, 8».

L’Église adventiste dit septième jour déclare croire en vingt-huit croyances fondamentales, Il ne s’agit pas là d’un credo, en ce sens qu’un développement ultérieur des vérités exprimées ou I ajout de nouveaux enseignements est possible. Cependant, si nous devons toujours rester ouverts à de nouvelles lumières, un ferme consensus au sujet de ces croyances est indispensable pour l’unité et la mission de l'Eglise. À part ces doctrines que nous partageons, qu’est-ce qui aurait pu rassembler des millions de gens du monde entier en un seul mouvement uni?

Ce trimestre, donc, nous nous pencherons sur certains de ces enseignements. Même si nous sommes certains que ces vingt-huit croyances sont fondamentales — le fondement même de notre identité d’adventistes du-septième jour — nous ne pouvons les étudier toutes en un seul trimestre. Mais nous espérons présenter un enseignement systématique et cohérent sur certaines de ces croyances. Nous porterons une attention particulière à la croyance numéro onze, « Grandir en Christ », croyance acceptée par la session de la Conférence générale de Saint Louis, Missouri, en 2005 (voir les leçons 5 à 7). Cette croyance n’est pas en soi un nouvel enseignement ni un enseignement jusqu’alors non connu, mais, en réponse aux besoins de certaines régions du monde, elle aide à clarifier la façon dont l’Eglise appréhende la puissance de Dieu qui donne aux croyants en Christ la victoire sur les forces du mal. En fait, toutes les leçons de ce trimestre ont été conçues en tenant compte du conflit existant entre le Christ et ces forces du mal. C’est ce que nous appelons « le grand conflit cosmique».

Dans le cadre de ce grand conflit cosmique, et en relation directe avec lui, le salut en Christ est le fil conducteur qui relie toutes nos doctrines. Le grand conflit cosmique, ainsi que les problèmes qui en ont découlé, a entraîné la mise en place du plan de la rédemption, qui sous-tend et éclaire nos vingt-huit croyances fondamentales.

Ainsi, la doctrine n’est pas une fin en soi. Elle est un moyen en vue d’une fin, connaître Jésus et croître en lui. De façon plus subjective, nos vingt-huit croyances devraient nous conduire à une meilleure compréhension de ce que Jésus a fait pour nous grâce au plan du salut, qui, à son tour, devrait nous amener à éprouver pour Dieu un amour plus profond et à consacrer davantage notre vie à révéler cet amour au monde et aux « principats » et « autorités dans les lieux célestes » (Ep 3.10).

Tous, en effet, croient en quelque chose. L’étude de ce trimestre a pour objectif de nous aider non seulement à croire en la Vérité, mais à l’aimer davantage (Jn 14. 6) et à grandir dans sa grâce.

Kwabena Donkor, natif du Ghana, est directeur adjoint à l’institut de recherche biblique de La Conférence générale, Silver Spring, Maryland, États-Unis.