Avril - Mai - Juin 2010

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Santé et guérison : la rédemption du corps humain

"Si vraiment tu écoutes le SEIGNEUR, ton Dieu, si tu fais ce qui lui convient, si tu prêtes l'oreille à ses commandements et si tu observes toutes ses prescriptions, je ne t'infligerai aucune des maladies que j'ai infligées à l'Égypte : c'est moi, le SEIGNEUR (YHWH), qui te guéris." (Ex 15.26)

La promesse d'une immunité contre les maladies infligées à l'gypte a été donnée aux enfants d'Israël peu après la fin de leur captivité en Égypte. Cependat, elle ne se fondait pas simplement sur des interventions surnaturelles, mais aussi, et peut-être même surtout, sur les lois naturelles de la santé. Si, contrairement à leurs oppresseurs (qui, entre autres, utilisaient les excréments humains à des fins médicales, alors que les Hébreux devaient enterrer les leurs hors du camp), les enfants d'Israël se conformaient aux préceptes divins concernant la santé et l'hygiène, ils ne subiraient pas les maux qui affligeaient les Égyptiens.

Nous voyons ainsi combien Dieu se préoccupait non seulement du bien-être spirituel de son peuple, mais aussi de son bien-être physique, de sa santé. Il est intéressant de savoir que cette notion de santé se retrouve dans le terme hébreu shalom, couramment traduit par "paix". Le sens de ce mot, en effet, est bien plus profond ; il désigne une perfection et une plénitude touchant la personne tout entière, y compris sa santé physique. Du reste, on le rencontre pour la première fois dans l'Ancien Testament quand Jacob, se renseignant auprès d'un groupe de bergers sur Laban, son parent, "leur demanda : "Va-t-il bien ?" Ils répondirent : "Il va bien"" (Gn 29.6, BJ) Dans les deux cas, le terme rendu par "bien" vient du mot shalom.

Il est tout à fait logique que Dieu se soucie de notre santé physique. En effet, il nous a crées en tant qu'êtres physiques, êtres de chair. C'est ce que nous étions avant le péché, avant la chute. Ce n'est pas le péché qui a fait de nous des êtres de chair. La chute a eu lieu alors que nous étions déjà charnels. Le corps n'est pas un mal, il n'est pas mauvais, ce n'est pas une prison pour l'âme ou quelque chose de ce genre (comme l'enseignent certaines religions). Le corps est le don merveilleux d'un Dieu aimant qui nous a crées à son image et qui désire que nous profitions de notre existence physique du mieux possible dans ce monde déchu.

Ainsi, ce trimestre, nous étudierons l'un des aspects si souvent négligé des magnifiques vérités que Dieu nous a données en tant que mouvement : le message sur la santé. Le Seigneur nous a révélé ces principes pour la même raison qu'il est mort pour nous - parce qu'il nous aime et désire ce qui est pour notre bien.

Certes, nous sommes tous mortels, nous connaissons tous la maladie et, à moins que le Christ ne revienne durant notre vie, nous mourrons tous. On ne peut rien y changer maintenant, même avec un mode de vie sain. Mais cela ne signifie pas que nous ne devons pas prendre soin de nous et que Dieu ne nous a pas mis dans l'obligation de nous occuper de ce temple qu'est notre corps. Car, comme Paul l'a exprimé : "Ne le savez-vous pas ? Votre corps est le sanctuaire de l'Esprit saint qui est en vous et que vous tenez de Dieu ; vous ne vous appartenez pas à vous-mêmes, car vous avez été rachetés à un prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps." (1 Co 6.19, 20)

Ce guide d'etude, qui a pour thème la santé, a été rédigé par le département Santé et Tempérance de la Conférence générale à Silver Spring, aux États- Unis, avec le désir de nous aider à vivre ce mot, shalom, le plus pleinement possible jusqu' au jour où nous recevrons, une fois pour toutes, "la rédemption de notre corps ". (Rm 8.23)