Janvier - Février - Mars 2009

 

 

par Angel Gerhard Pfandl

 

1. Un moyen de communication céleste
27 décembre - 2 janvier
2. Le don de prophétie
3 - 9 janvier
3. Les dons spirituels et la prophétie
10 - 16 janvier
4. Le don de prophétie et l'Eglise du reste
17 - 23 janvier
5. L'inspiration des prophètes
24 - 30 janvier
6. Tester les prophètes
31 janvier - 6 février

7.

L'œuvre des prophètes
7 - 13 février
8. L'autorité des prophètes
14 - 20 février
9. Intégrité du don prophétique
21 - 27 février

10.

Le message des prophètes
28 février - 6 mars
11. L'interprétation des écrits prophétiques
7 - 13 mars
12. Les bénédictions liées au don de prophétie
14 - 20 mars
13. Placer sa confiance dans le don de prophétie
21 - 27 mars

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n'y

(Lc 7.28)

Le don de prophétie ne se limite pas aux prophètes dont les écrits font partie de la Bible.

Pas de plus grand prophète que Jean Baptiste? C'est-à-dire que Jean Baptiste aurait été un plus grand prophète qu'Esaïe, Jérémie, Amos ou même Moïse ?

Le don de prophétie ne se limite pas aux prophètes dont les écrits font partie de la Bible.
Jésus le déclare, Jean Baptiste serait le plus grand des prophètes. Quelle idée fascinante, notamment parce que, contrairement à Esaïe, Jérémie, Amos et Moïse, on ne trouve aucun écrit de Jean Baptiste dans la Bible.

Que déduire d'une telle déclaration? Que le don prophétique ne se limite pas aux prophètes dont les écrits font partie de la Bible. Le don prophétique inclut des personnes dont l'œuvre au service du Seigneur ne figure pas dans les Ecritures.

La question du don de prophétie - et, de façon générale, de l'inspiration biblique - a été à l'origine de controverses et de débats tout au long de l'histoire de 1'Eglise. D'ou venait 1'inspiration des prophètes? Comment fonctionnent l'inspiration et la révélation? Dans quelle mesure, si c'est le cas, la culture et le point de vue personnel des prophètes apparaissent-ils dans leurs écrits? Ces questions étant toujours source de discussion au sein du christianisme après des siècles de débats, nous ne parviendrons pas à les résoudre toutes dans ce questionnaire. Mais nous ferons de notre mieux.

Les questions concernant la nature du don de prophétie et de l'inspiration biblique ont une importance particulière pour les adventistes du septième jour. Dans le livre de l'Apocalypse, Dieu promet qu'il y aura une manifestation spéciale du don de prophétie à la fin des temps (Ap 12.17; 19.10; 22.8, 9). Les adventistes du septième jour pensent que le don de prophétie s'est manifeste à l' occasion du ministère d'Ellen G. White (1827-1915). Pendant sept décennies, elle a transmis instructions et avertissements a notre Eglise. Apres son décès en 1915, ses livres, remplis de conseils et de précieuses indications spirituelles, ont été source de magnifiques bénédictions pour des millions de gens dont la vie s'est trouvée enrichie spirituelllement et théologiquement. Nous avons là un véritable don de prophétie.

Cependant, des questions demeurent. Quel est le rôle du don de prophétie? Si nous considérons la Bible comme notre première source d'autorité, quelle autorité (s'il en est) accorder à l'esprit de prophétie? Comment interpréter ces écrits ? Même si ce don a été une bénédiction, n'a-t-il pas été parfois mal interprété?

Plus de trois décennies se sont écouées depuis que nous avons, pour la dernière fois, étudié le thème du don de prophétie à l'Ecole du sabbat. Depuis, l'Eglise est passée de deux millions et demi à plus de quatorze millions de membres (au moment où j'écris ces lignes). Et même si des questions sur l'esprit de prophétie (et le don de prophétie en général) demeurent sans réponse, il semble que les raisons de croire a cette manifestation particulière de la prophétie abondent.

Cependant, le point central de ces lecons n'est pas tant ce don que celui qui l'a accordé. Tout en étudiant ce que sont l'inspiration et la révélation, nous en apprendrons davantage sur ce Seigneur qui a tant aime le monde qu'il s'est offert en sacrifice pour nos péchés en la personne de Jésus. II était Dieu, il était sans péché, il était le Créateur lui-même, et pourtant il s'est fait homme, et, revêtu de cette humanité, il a pris sur lui le châtiment pour nos fautes, parce que c'était pour nous, pécheurs, l'unique moyen de paraitre devant lui pardonnés et justifiés.

Tel est le Dieu que nous servons, tel est le Dieu que nous cherchons à révéler dans les lecons de ce questionnaire.

Gerhard Pfandl, natif d'Australie, est directeur adjoint de l'institut de recherche biblique de la Conférence générale de puis 1999.