Janvier - Février - Mars 2007

 

 

L'ECLESIASTE

par Brian Jones

 

1. Grandeur et décadence de la maison de Salomon
06 Jan 2007
2. N'y a-t-il rien de nouveau sous le soleil
13 Jan 2007
3. Tout ce que mes yeux ont réclamé
20 Jan 2007
4. Des êtres et du temps
27 Jan 2007
5. Une vie plus intense sous le soleil
03 Fev 2007
6. Riche ou pauvre
10 Fev 2007

7.

A la poursuite du vent
17 Fev 2007
8. Dieu a fait les humains droits: que s'est-il passé?
24 Fev 2007
9. Nous voyons au travers d'un verre, obscurément
03 Mar 2007

10.

Tout ce que ta main trouve à faire
10 Mar 2007
11. Mouches mortes et charneurs de serpents: davantage de vie encore sous le soleil
17 Mar 2007
12. Le chemin du vent
24 Mar 2007
13. La conclusion de tout le discours
31 Mar 2007

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'Ecclesiaste

" Qui, si je criais, m'entendrait parmi les hiérarchies angéliques ? " C'est par ce cri douloureux que le poète allemand Rilke a énoncé la question que l'humanité moderne se pose depuis longtemps.

Et pourquoi pas, si l'on considère l'image désolante que la pensée évolutionniste a donnée des origines de l'humanité? D'après ce scénario, il y a environ quinze milliards d'années (nous ne sommes plus à quelques milliards près), une formidable explosion a créé en même temps la matière, l'énergie, le temps et l'espace. Les atomes se sont condensés en nuages gazeux, les étoiles se sont crées à partir de mèches tourbillonnantes de feu et de lumière. De ces étoiles des globes fondus se sont formés, ont durci pour devenir des planètes, y compris la nôtre, le troisième rocher issu du soleil. Après des milliards d'années, de l'eau peu profonde a commencé à fermenter, des formes de vie simples ont émergé par hasard, et des millions d'années plus tard, les êtres humains sont apparus. Si la température s'était trouvée un peu plus ou un peu moins élevée si les forces de gravité avaient été juste un peu moins fortes, aucun d'entre nous ne serait ici.

Il n'est pas surprenant que Rilke et d'autres se soient demandé si quelqu'un les entendait là-haut. Existe-t-il quelqu'un au-dessus de nous, existe-t-il même quelque chose au-dessus de nous, c'est-à-dire, quelque chose que nous ne pouvons voir avec tes nos inventions sophistiquées? Sommes-nous donc le résultat de forces froides et sans vie opérant sans raison ni but et qui, pourtant, nous ont donné un cœur et un esprit aspirant à connaître la raison et le but de notre existence ? - Sort cruel que celui d'êtres vivants désireux d'obtenir des réponses dans un monde qui n'en offre aucune !

Le scénario de l'absence de créateur serait moins désastreux que l'hypothèse d'un créateur aux intentions malveillantes à notre égard. Apprendre qu'un dieu (ou des dieux) existe (nt) n'est pas obligatoirement une bonne nouvelle.

Heureusement la Bible enseigne non seulement qu'il y a un Créateur, Dieu, en opposition à des forces sans but, mais que ce Dieu aime l'humanité et que, loin de s'amuser de notre triste sort, il l'a partagé avec nous, subissant des souffrances pires qu'aucun d'entre nous n'aurait pu supporter. Ce Dieu, bien sûr est Jésus et ses souffrances ont culminé à la croix, le thème de ce trimestre.

Il y a des années, l'écrivain Friedrich Hersche a raconté l'histoire d'un homme fou qui a traversé une place de marché en criant : << Que faisions-nous quand notre terre s'est détachée du soleil? Où se dirige-t-elle maintenant? Où allons-nous? Loin de tout soleil? Ne plongeons-nous pas continuellement dans l'espace? En arrière, en avant, sur le côté dans toutes les directions? Existe-t-il encore un haut et un bas? Ne sommes-nous pas en train de nous égarer dans quelque néant infini ? >> Nietzsche pensait que dans notre monde moderne, tout fondement moral et spirituel avait été balayé, laissant les êtres hommes se débattre dans toutes les directions au sein d'un néant infini et sans but.

Les Ecritures, cependant, affirment le contraire. Elles nous disent que par Jésus, nous sommes pour toujours rattachés au ciel. Les pointes dans les mains et les pieds de Jésus, ne l'ont pas seulement cloué sur la croix. Elles ont attaché la terre au ciel d'une façon qu'aucun être créé ne pourrait défaire. Par la croix, Dieu a montré à cette toute petite planète - située parmi les vastes étendues froides de l'espace - que nous ne sommes pas seuls et que le Créateur s'est lié à nous par ce qui constitue l'essence même de la condition humaine : la souffrance.

Tout au long de la Bible, de la création, où le Seigneur souffle pour la première fois un souffle de vie dans les narines d'A-dam, jusqu'à la naissance de Jésus en chair, Dieu nous a révélé que d'une manière ou d'une autre il s'implique intimement dans notre histoire et se préoccupe des hommes. Notre sort ne lui est pas indifférent. L'incarnation du Christ - le Créateur lui-même habitant dans sa création sous la forme de l'une de ses créatures - rend un témoignage suffisamment remarqua-ble de son intimité et de son engagement avec les hommes. Mais, plus encore au moment de son incarnation, il s'est sub-stitué à nous, décidant, en la personne de son Fils, de porter tout le poids de sa propre colère contre le péché, afin de nous sauver, nous les pécheurs.

Le principal rédacteur de ce trimestre est le pasteur Brian Jones, qui a récemment travaillé à la coordination et au déve-loppement d'un matériel d'information biblique plurilingue, soutenu par la Fédération de l'Upper Columbia, à Spokane, Washington. Brian Jones, auteur de deux précédents Guides d'étude de la Bible a obtenu un doctorat de philosophie dans le domaine du conseil chrétien.